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Prison de Douala : Nguini Effa reçoit le soutien des presidents de sous-sections RDPC



Ambiance inhabituelle ce 07 mai 2010, à la prison de New-Bell à Douala. Une délégation constituée des jeunes militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc)de la Mefou et Akono-Ouest, a décidé de se rapprocher de leur frère Jean-Baptiste Nguini Effa, l'ancien directeur général de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp). Les sept présidents de sous-sections de la Mefou et Akono Ouest (Ngoumou I, Ngoumou II, Ngoumou III, Ngoumou IV, Ngoumou V, Ngoumou VI et Ngoumou VII) sont allés réconforter leur camarade de parti, qui d'ailleurs a maintes fois été personnalité ressource du comité central, lors des grandes manifestations politiques organisées par le Rdpc dans cette circonscription administrative qui occupe une place centrale dans la vie et le fonctionnement du parti de Paul Biya au Cameroun.

Cette visite est d'autant plus inattendue et surprenante, qu'elle intervient au moment où toutes les autres élites de la Mefou-Akono ont peur d'aller faire un tour à New-Bell, juste saluer et réconforter ce haut cadre de l'administration camerounaise, militant de première heure, qui aura, des décennies durant, défendu les idéaux du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Réunis au sein de l'Association "Les Amis de 2007", les sept présidents de sous-sections Ojrdpc de l'arrondissement de Ngoumou dont est aussi originaire Jean-Baptiste Nguini Effa, ont bravé la peur, les intrigues, et surtout la calomnie pour aller vers leur frère.

Leur courage n'aura pas été vain. Ils en sont sortis éclairés. Le prévenu leur a demandé de "rester serein, de continuer à soutenir le Rdpc et de travailler pour le développement du département de la Mefou et Akono". Il est à noter que l’ancien Dg de la SCDP, n’a reçu jusqu’ici que la visite de quelques rares fils de la Mefou et Akono. L’élite du département n’est pas très visible à New-Bell, à une exception près. Au même moment, les autres détenus reçoivent des visites régulières de leurs élites respectives...

De plus, Jean-Baptiste Nguini Effa a rejeté en bloc toutes les accusations qui pèsent sur lui: "Je n'ai pas volé. J'ai simplement pris des actes forts que j'assume, pour faire avancer la Scdp et éviter des pénuries au Cameroun", a-t-il expliqué à ces jeunes camarades du parti. De plus, le président fondateur de Renaissance football club de Ngoumou dit avoir entièrement confiance en la justice camerounaise et attend s'expliquer devant le juge.

Le 28 août 2009, Jean-Baptiste de La Salle Nguini Effa et six de ses ex-collaborateurs, à savoir Jean Onana Adzi, directeur financier, Jean Beautemps Makongo Gueye, ex-directeur comptable, Marc Thierry Etoundi, chef de service de la trésorerie et du recouvrement, Kisito Bogne Ondoua, chargé de la communication et chef du cabinet de l'ex-Dg, Théodore Toko Dikongué, responsable du dépôt Scdp de Nsam, à Yaoundé et Mme Colette Mpacko, née Sosso Mouangué, assistante de direction à la Scdp, avaient été placés en détention préventive à la prison centrale de New-Bell.
Si l'on s'en tient au passage de certains des mis en cause devant le conseil de discipline budgétaire et financière du Contrôle supérieur de l'Etat (CDBF), on peut conclure qu'ils avaient été inculpés pour détournement et coaction de détournement de deniers publics, au préjudice de la Société des dépôts pétroliers. 25 fautes de gestion avaient été retenues par le (Cdbf), pour un montant de près de 900 millions de Fcfa pour le cas Jean-Baptiste de La Salle Nguini Effa. Et plus le temps passe, plus il devient clair que les 25 fautes de gestion ne seraient qu'une “odieuse machination”, des faits pour la plupart dénués de tout fondement. Des sources proches du dossier indiquent par ailleurs que Jean-Baptiste Nguini Effa et ses coaccusés pourraient comparaître libres dans les prochains jours. Le cas de Mme Mpacko est plus alarmant, étant donne qu'elle a déjà été incarcérée en Juin 2008, pour avoir aid
ée son neveu Epalle Nseke ancien membre du SDF et un des participants a l'organisation des événements de février 2008, a s’évadé du pays. Certains suspectent une répercussion du gouvernement vis-a-vis Mme Mpacko. 

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