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Showing posts from March, 2008
CAMEROUN : ACTEURS ET LOGIQUES  DES ÉMEUTES DE 2008 Si la rue camerounaise était restée étonnamment silencieuse depuis l’entrée chaotique du pays dans l’ère de la « démocratisation » début des années 1990 et la reconduction au forceps de Paul Biya à la tête de l’Etat qu’il occupe depuis 1982, les émeutes de février 2008 auront été l’expression du désarroi social face à « la vie chère » et d’un ras-le-bol généralisé à l’égard de la « démocrature » en place. Les émeutes qui ont secoué le Cameroun en février 2008 sont simultanément la résultante de quinze ans de frustrations cumulées et l’éruption inattendue d’un volcan atone jusque là. Aucun signe particulier ne permettait de pressentir ces mobilisations collectives qui ont surgi dans les villes camerounaises ce mois là. Depuis les années dites de « braise » (1990-1993) qui ont marqué l’entrée chaotique du Cameroun dans l’ère de la « démocratisation » (Ndi Mbarga, 1993), le pays n’avait pas connu de soulèvements.
Evenements de 25/29  février 2008 Douala pendant les villes mortes. Cameroun-25/29 février 2008, une répression sanglante à huis clos , c’est l’intitulé d’un rapport rendu public hier, jeudi, 19 février à Douala, par l’observatoire national des droits de l’Homme du Cameroun (Ondh). Avec l’appui des associations telles l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, (Acat Littoral et France), ce rapport relate les évènements tragiques qui ont secoué plusieurs villes camerounaises au mois de février 2008. D’après l’observatoire, on ne saurait limiter la cause de ce qui au simple facteur de la famine. Contrairement aux pays de l’Afrique de l’ouest, au Cameroun, le contexte politique lié à cette période au projet de la modification de la constitution, l’augmentation des prix des produits pétroliers et des denrées de première nécessité, ont largement contribué au soulèvement de la population. L’observatoire juge l’attitude gouvernementale répressive, et en donne pour preuve
Cameroun: Les Mentors de la Haine Tribale Cherchent un Bouc Emissaire L’un des principaux signataires de l’appel à la guerre tribale signé à Yaoundé le 29 février 2008, Charles Borromé Etoundi déclare sur les antennes de Rfi, avoir trouvé les manipulateurs des mouvements de revendications populaires ayant secoué le Cameroun le mois dernier. Au micro de Christophe Boisbouvier il a affirmé hier mercredi 12 mars, qu’ « il y a derrière ces manifestations toute une organisation détaillée, planifiée et politisée. La situation de la vie chère a simplement été manipulée, instrumentalisée.» Plus précisément Charles B. Etoundi pointait un doigt accusateur sur Le CODE qui avait quelques jours plus tôt mis en garde  le régime de Paul Biya. Confondant au passage manifestants et casseurs, l’homme de Mvog Ada semble ne pas vouloir admettre que le parti dont il est membre ne jouit plus d’autant de popularité que par le passé. Par ailleurs, un peuple qui n’a point de bouche peut
Nuit des martyrs : Une veillée nationale à la mémoire des jeunes sacrifiés… Un espoir brisé Inès, Alida Claire, Marius, Boris, Nadine, Elvis, Sandrine, Estelle, Christian…caressaient certainement de leur vivant,    le rêve de se forger une belle carrière. Fuyant les contraintes frauduleuses qui gangrènent l’univers académique de leur pays, ces jeunes étudiants avaient choisi de ne point sombrer dans la clochardisation ; leur parcours académique en témoigne.    Après un programme hebdomadaire meublé d’études et d’examens, ils ont ambitionné de se distraire. Une excursion    sur l’île de Room au large de la capitale guinéenne leur sera fatale : l’embarcation    à bord de laquelle ils se trouvaient va chavirer, ne leur laissant plus le choix de poursuivre leur rêve. Des morts qui accusent un régime qui n’a jusqu’ici, réussi à servir à la jeunesse que des discours aux promesses fallacieuses et donc non tenues ! Comme les morts de Conakry, ceux de Nsam, dénonçaient également un contex
Cameroon activists say riots kill more than 100 By  Tansa Musa   |  YAOUNDE http://www.reuters.com/article/us-cameroon-protests-idUSL0521512320080305 Demonstrators push the body of a person, apparently killed during deadly protests, in the port city of Douala February 27, 2008.  REUTERS/Talla Ruben Human rights campaigners in Cameroon accused the government on Wednesday of covering up the true death toll from riots last week, in which one organization said at least 100 people were killed. Crowds of youths fought police and soldiers in several towns and cities when a strike by taxi drivers over fuel prices turned violent amid anger over President Paul Biya's plan to change the constitution to extend his 25-year rule. Communication Minister Jean-Pierre Biyiti bi Essam told Radio France International on Tuesday that 17 people had died, and accused human rights groups of exaggerating the death toll. But Madeleine Affite, Littoral Province coordinator for Action by C
ÉMEUTES DE FÉVRIER 2008 AU CAMEROUN: LES MASSACRES DES POPULATIONS CIVILES FERONT-ILS L’OBJET D’UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE DE L’ONU? Dans une pétition (reproduite dans son intégralité) adressée vendredi 24 février 2010 au secrétaire général de l’ONU, un groupe de Camerounais regroupés au sein de «Global Democratic Project», sollicite la constitution d’une commission d’enquête internationale devant établir les responsabilités dans les tueries qui ont émaillé les émeutes de février 2008 au Cameroun.. Cameroun – 25/29 février 2008 – Libération Afrique – Solidarité … A Monsieur Le Secrétaire Général des Nations Unies, New York, USA Monsieur le Secrétaire General, Nous, Soussigné, Célestin Bedzigui, Chairman, Global Democratic Project, Harrisburg, USA, Citoyen du Cameroun et agissant comme tel, assisté par Howard Njeck, Executive Director, Cameroon Diaspora Conference, Washington DC, Marcel Simé, Représentant Adjoint du CODE, USA, Tous Citoyens du Cameroun et agissant comme