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14 janvier 2009 Commémoration des massacres de février 2008: manifestation pour l'inculpation de Paul Biya Au Cameroun, plus de 130 morts en février 2008. L'ONU et ses satellites ferment les yeux, car il vaut mieux ne pas troubler la quiétude d'un tyran qui ferme aussi les yeux sur le pillage systématique du Cameroun par les réseaux mafieux. En Guinée, 150 morts. En moins de deux mois, une Commission d'enquête de l'ONU a fait ce qu'elle n'a jamais fait avant: Audition des centaines, voire de milliers de personnes en Guinée, indentification des coupables à tous les niveaux, rédaction du rapport de mission, et soumission devant le Conseil de Sécurité pour approbation, avant une traduction probable devant la justice international


Alors que la junte militaire guineene est livrée en pature à la communauté internationale, et ses membres frappés d'interdiction de séjourner sur le territoire europeen, Paul Biya, sans doute l'un des plus grand assassins d'Afrique comtemporaine, se livre tranquillement aux orgies dans les hotels de la Baule et à Geneve, et se fait recevoir par ses maitres Français qui deploient toute une unité de la police pour le protéger contre les tomates et les oeufs pourris de patriotes en colère A l'occasion de la commémoration des massacres de février 2008, le CODE entend mettre un accent sur des actions demandant l'inculpation de Paul Biya, et denonçant la justice à double vitesse appliquée par les Nations Unies, qui se font ainsi discrétées davantage.



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Rapport sur les droits de l'homme  en 2008 Le Cameroun a une population d’environ 18 millions d’habitants. C’est une république à régime présidentiel fort et à système de gouvernement multipartite, mais le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) se maintient au pouvoir depuis sa création en 1985. Le président de la République détient le pouvoir de contrôler la législation et peut gouverner par voie de décrets. En 2004, le président du RDPC, Paul Biya, a été réélu à la présidence de la nation, poste qu’il occupe depuis 1982. L’élection a été entachée d’irrégularités, en particulier au niveau du processus d’inscription des électeurs, mais les observateurs ont conclu que les résultats du scrutin reflétaient la volonté de l’électorat. Les élections législatives et municipales de juillet 2007 ont été marquées par des anomalies significatives du processus électoral, parmi lesquelles l’opposition d’entraves à l’inscription et l’absence de mesures de protection suffi
L'AFFAIRE DES NEUFS DISPARUS DE BEPANDA Hugues Seumo, Camer.be 29/04/2008  L’affaire des neuf disparus de Bépanda hante toujours les familles des victimes. Les responsables du C9 n'ont aucune intention de rester indifférents face à l'injustice et les crimes crapuleux qui continuent à être perpétrés en toute impunité par les autorités Camerounaises. Le C9 sortira une fois de plus des casernes pour une autre action internationale. Camer.be en a profité pour rencontrer Monsieur Bethuel Kouatou, l’un des pères fondateurs du C9. Confidences... L’affaire des 9 disparus de Bepanda a été diffusée  récemment sur France 5. Comment avez vous apprécié ce chef d’œuvre ? Apres avoir visionné le documentaire réalisé par Osvalde LEWAT sur l’affaire des 9 disparus de  Bépanda et sur le commandement opérationnel dans sa globalité, je dois avouer que j’ai été surpris par la qualité des interventions mais surtout des recherches effectuées par la réalisatrice, preuve que lorsqu’il y
Cameroun, emeutes de février 2008: violation des droits de l’homme, detention arbitraire et torture La liberté de l’Homme étant un principe judiciaire et la détention l’exception, il est regrettable de constater que les nommés DONFACK YANICK ROMAIN, FOMETE KENFACK WILLIAM STEPHANE, TSAFACK ERIC, NOUMBO BERTRAND et TSAFACK JEAN PIERRE, ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt après les émeutes de la faim survenue en Février 2008 au Cameroun ayant provoquée l’arrestation et l’incarcérations massives des jeunes Camerounais descendues dans la rue pour manifester leurs mécontentements. Depuis 2008, les susnommés sont toujours détenus à la prison centrale de Bafoussam et depuis Avril 2015 transférés à la prison principale de DSCHANG dans le Département de la MENOUA Ouest Cameroun, pour un fameux motif de destruction des biens privé en coaction. Cette même année, le Chef de l’Etat, son Excellence PAUL BIYA avait accordé une mesure présidentielle à tous les grévistes. Seules