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14 janvier 2009 Commémoration des massacres de février 2008: manifestation pour l'inculpation de Paul Biya Au Cameroun, plus de 130 morts en février 2008. L'ONU et ses satellites ferment les yeux, car il vaut mieux ne pas troubler la quiétude d'un tyran qui ferme aussi les yeux sur le pillage systématique du Cameroun par les réseaux mafieux. En Guinée, 150 morts. En moins de deux mois, une Commission d'enquête de l'ONU a fait ce qu'elle n'a jamais fait avant: Audition des centaines, voire de milliers de personnes en Guinée, indentification des coupables à tous les niveaux, rédaction du rapport de mission, et soumission devant le Conseil de Sécurité pour approbation, avant une traduction probable devant la justice international


Alors que la junte militaire guineene est livrée en pature à la communauté internationale, et ses membres frappés d'interdiction de séjourner sur le territoire europeen, Paul Biya, sans doute l'un des plus grand assassins d'Afrique comtemporaine, se livre tranquillement aux orgies dans les hotels de la Baule et à Geneve, et se fait recevoir par ses maitres Français qui deploient toute une unité de la police pour le protéger contre les tomates et les oeufs pourris de patriotes en colère A l'occasion de la commémoration des massacres de février 2008, le CODE entend mettre un accent sur des actions demandant l'inculpation de Paul Biya, et denonçant la justice à double vitesse appliquée par les Nations Unies, qui se font ainsi discrétées davantage.



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