L'asbl Liberal -CEBAPH interpelle le Haut Commissariat de l'ONU sur les Droits de l'Homme aux sujets des violences policères sur les manifestants au Cameroun
Le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine ( asbl CEBAPH) interpelle le Haut Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme et la démocratie afin qu’il intercède auprès du gouvernement camerounais pour mettre fin aux multiples pressions mentales, interpellations abusives et séquestrations que subit le citoyen Mboua Massok et plusieurs autres manifestants au Cameroun.
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CERCLE BELGO-AFRICAIN POUR LA PROMOTION HUMAINE
(C E B A P H)
Liberté
- Egalité - Développement
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Bruxelles le 16 février 2008.
Nos réfs: 03/SEC/CMR/02-08
Objet: Demande
d'intervention urgente auprès du gouvernement camerounais pour mettre fin à la
répression et la séquestration récurrente de Monsieur Camille Parfait
MbouaMassok, homme politique et citoyen camerounais
Madame la Commissaire,
Le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion
Humaine, association de droit belge de défense et de promotion des droits humains ayant des représentations en Afrique
et plus particulièrement au Cameroun à l'honneur de porter à votre
connaissance, se référant à tous les instruments internationaux de la
protection civile et des libertés fondamentales reconnus par plusieurs Etats et
ratifiés par le Cameroun que Monsieur Camille Parfait MbouaMassok, citoyen
camerounais et résident à Douala est depuis de nombreuses années l'objet de
multiples menaces physiques, violentes et séquestrations récurrentes de la part
des autorités camerounaises.
Monsieur MbouaMassok est en effet militant
des droits de l'Homme, président d'un parti politique et activiste bien connu
de tous en Afrique. Ses différentes activités jusqu'ici ont pour but de
sensibiliser les Camerounais à s'opposer à la révision de la constitution du
cameroun.
A ce jour, il est devenu l'objet de toute
sorte de tortures et la plus récente est celle du samedi 16 février dernier à Douala, au cours d’une
manifestation qu’il avait organisée. Il fut arrêté en compagnie de son fils Camille Mboua, et l’une de ses
collaboratrices, Mlle Aicha. Tous ont été conduits dans une bourgade de la
ville de Douala et abandonnés en pleine forêt
L'asbl CEBAPH vous prie Madame, ainsi que
toute votre commission de bien vouloir intervenir de toute urgence auprès du
gouvernement camerounais pour exiger la fin de la barbarie policière envers les
citoyens désireux de faire entendre leurs voix à chaque fois que leurs intérêts
se sentiraient menacés.
L’asbl CEBAPH- LIBERAL constate que les
manifestations publiques font partie des libertés publiques et dont l’objet d’une consécration tant au
plan international (Déclaration des Droits de l’Homme, Pacte international
relatif aux droits civiques et politiques, Charte africaine des Droits de
l’Homme et des peuples) qu’au plan national, où on la retrouve dans le texte de
la constitution autant que dans une loi du 19 décembre 1990.
Le droit de manifester publiquement à titre
individuel ou collectif est consacré et protégé par la constitution
camerounaise et la loi n’étant qu’un droit fondamental du citoyen. Autant le
dire, la démarche de Monsieur Mboua Massok étant légitime, ne découle que de
l'expression d'un citoyen libre de son opinion.
Dans l'espoir de votre prompte réaction,
Recevez Madame, l'expression de nos sentiments les plus distingués.
Professeur MPASI MAMBO LEO Fidèle
Vice- Président